Un mot, d’autres se collent à lui comme sous un effet électrostatique : des vers appris, des sons qui se mêlent et s’épousent naturellement. Une chanson, un poème… »coule la Seine » et la nostalgie nous prend. Faiblesse de l’instant où les heures coulent avec lenteur sous le poids de la chaleur. Ne coule que la sueur, inondant le front, encollant les membres et le tronc. Au coeur de l’été, le silence s’anime des quelques cigales non encore grillées et j’attends le temps de la douceur et des couleurs ravivées.(87)
Décalage thermique : – 26° (c’était il y a 15 jours)
merci pour cette photo et ce texte, Dominique… dans les deux, une belle et tendre nostalgie…
et quand je clique sur la photo, encore là à l’instant, les larmes me montent aux yeux et ma gorge se serre un peu… sans que je ne sache trop pourquoi… sur la Côte de granit rose, il y a longtemps, j’avais ressenti quelque chose de semblable… un retour à quelque racine peut-être… la grandeur et la force de ces éléments… je ne sais trop…
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Merci Caroline pour tes mots. Certaines émotions nous surprennent, parfois c’est simplement la beauté des lieux ou des instants, et ça résonne en soi.
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Je connaissais le décalage horaire mais pas le décalage
Thermique … -26degrés !
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